« Covid long » est aujourd’hui un terme courant chez tous les professionnels de la santé. Ce terme est né à la lumière de l’impression reçue par les autorités compétentes qui ont soigné les personnes atteintes du corona et leur entourage. En effet, même n’ayant pas été atteinte du Covid, une personne ou un membre de sa famille, peut présenter des dommages, connus aujourd’hui sous le terme professionnel, « Covid long ».
Les thérapeutes rapportent que les employés dont les rapports avec leurs supérieurs hiérarchiques présentaient déjà des écarts de pouvoir inhérents, ont reçu des demandes inopinées de la part d’un supérieur qui a exigé qu’ils se sacrifient, sans leur proposer de récompense appropriée. Il s’agit bien là d’une exploitation indigne et malsaine et discriminatoire envers l’employé, d’autant qu’il s’agit parfois même de services à des heures non routinières. Pire, en effet, le superviseur profite de ces écarts de pouvoir pour satisfaire des caprices personnels, et se comporte même de manière intimidante envers l’employé en portant atteinte à sa vie privée et à celle des membres de sa famille.
La crise corona a amené beaucoup d’employés à remettre en question leur lieu de travail, leur rôle dans l’organisation et le sens de leur vie. Alors que certaines personnes commençaient à développer des aspirations individuelles, même si elles étaient cachées, aujourd’hui se sont tout simplement complètement effondrées, réalisant qu’elles ne voulaient plus être exposées à l’intimidation sur le lieu de travail, particulièrement s’il existe des preuves de dommages physiologiques à la sécurité et à la santé des travailleurs qui ont été exposés au harcèlement sur leur lieu de travail.

