« Covid long » est aujourd’hui un terme courant chez tous les professionnels de la santé. Ce terme est né à la lumière de l’impression reçue par les autorités compétentes qui ont soigné les personnes atteintes du corona et leur entourage. En effet, même n’ayant pas été atteinte du Covid, une personne ou un membre de sa famille, peut présenter des dommages, connus aujourd’hui sous le terme professionnel, «Covid long».
De mars 2020 à mars 2021, les écoles et les jardins d’enfants ont été fermés pendant de longues périodes en raison de l’épidémie et la plupart du système éducatif de l’État d’Israël est passé au programme d’enseignement à distance, par divers moyens technologiques. Même après un retour partiel du système éducatif, les risques de nouvelle fermeture et de réglementations d’urgence ne sont pas écartés et les conséquences sociales sont graves, tant pour les enfants que pour le personnel enseignant.
Le personnel enseignant a été triplement touché par le «Covid long». La première épreuve étant celle vécue par tous les citoyens confrontés à ce phénomène alors inconnu, la deuxième épreuve étant celle de s’adapter à une nouvelle façon de travailler tant sur le contenu des cours à transmettre aux enfants que sur la manière dont les cours doivent être dispensés, lorsqu’il est clair qu’à travers le support «zoom», la matière enseignée n’est pas réellement absorbée par l’esprit des enfants. L’énergie des enseignants se concentre sur les moyens de maintenir l’ordre et la santé des enfants. D’autant que l’épidémie corona a aggravée les difficultés que certains élèvent avaient auparavant.
La troisième épreuve est celle liée au fait qu’aucune politique pédagogique uniforme n’a été émise par les supérieurs et cela n’a fait qu’accroître la pression personnelle de chaque enseignant ou assistant, quelle que soit la disposition hiérarchique organisationnelle. Personne n’a eu, et il est douteux qu’il existe aujourd’hui, une solution exhaustive aux conséquences de l’épidémie sur les enseignants et les travailleurs du système éducatif en Israël et dans le monde.
Chez « Narguich », nous invitons chaque enseignant, maternelle et aide-enseignante, et même les membres de la famille qui l’entourent, à recevoir tous les outils nécessaires pour faire face à la situation sensible dans laquelle ils se trouvent, afin d’améliorer leur qualité de vie et celle de leur entourage. D’autant plus que les enseignants ont une cellule familiale qui a également besoin de son soutien affectif pendant cette crise. Tous ces facteurs ont augmenté le stress émotionnel, l’anxiété générale accrue et même parfois un sentiment de dépression qu’il est impossible de surmonter seul.

