L’addiction aux écrans et aux contenus virtuels est un phénomène social et culturel. Le besoin de faire partie d’une société particulière nous est inhérent en tant que créatures sociales qui pensent qu’en se connectant avec les autres, par le biais de la communication virtuelle, ils pourront créer des liens sociaux réalistes et significatifs. En pratique, dans la plupart des cas, c’est exactement le contraire qui se produit, et même pire.
Les thérapeutes constatent une solitude qui conduit à une dépendance virtuelle, après quoi les utilisateurs développent également une dépression, une anxiété générale, une anxiété sociale, des difficultés d’adaptation, etc.
Il est important de noter que l’addiction aux contenus virtuels peut également survenir en dehors des réseaux sociaux, par exemple via le jeu informatique. En effet, les accros au monde de la virtualité développent même des phénomènes compulsifs ou des schémas compulsifs, étant ainsi incapables de se désengager du jeu. Certains perdent même le contrôle dans un sens, lorsque les personnages virtuels, deviennent parfois tout leur monde ou objet de désir. De fait, une telle addiction donne une fausse idée des communications interpersonnelles, comme elles devraient l’être dans le monde réel.
En tant qu’organisation qui traite les dépendances, nous invitons chaque individu, quel que soit son âge ou sa situation personnelle, qui s’est perdu dans un monde virtuel, à venir prendre les outils nécessaires pour faire face sainement à une situation qui les dépasse et pour atténuer le sentiment de manque éprouvé lors de la déconnexion au monde virtuel. Notre mission est d’améliorer la qualité de vie de ces individus et celle de leurs proches.

