L’addiction aux écrans et aux contenus virtuels est un phénomène social et culturel. Le besoin de faire partie d’une société particulière nous est inhérent en tant que créatures sociales qui pensent qu’en se connectant avec les autres, par le biais de la communication virtuelle, ils pourront créer des liens sociaux réalistes et significatifs. En pratique, dans la plupart des cas, c’est exactement le contraire qui se produit. Les thérapeutes constatent une solitude qui conduit à une dépendance virtuelle, après quoi les utilisateurs développent également une dépression, une anxiété générale, une anxiété sociale, des difficultés d’adaptation, etc.
Les enfants et les adolescents parlent des nuisances du monde virtuel qui sortent de l’écran et entravent leur mode de vie, dans le monde réel. Un boycott via les réseaux sociaux, par exemple, le harcèlement physique ou émotionnel, voire la violence directe. Les enfants et les jeunes qui souffrent de difficultés sociales courent un risque accru de subir un tel préjudice virtuel. Les violences virtuelles sont souvent plus graves qu’une violence au sein de l’école, car l’enfant est en contact permanent avec son ordinateur et se trouve exposé à tout moment de son existence au contenu offensant.
En tant qu’organisation qui traite les dépendances, nous invitons chaque individu, quel que soit son âge ou sa situation personnelle, qui s’est perdu dans un monde virtuel, à venir prendre les outils nécessaires pour faire face sainement à une situation qui les dépasse et pour atténuer le sentiment de manque éprouvé lors de la déconnexion au monde virtuel. Le renforcement de la personnalité et de la sociabilité, l’estime de soi contribuent à soulager les sentiments sévères de perte, de dépression, lorsque l’on cherche à se déconnecter pour se délivrer des dommages causés par les abus dans le monde virtuel. Notre mission est d’améliorer la qualité de vie de ces individus et celle de leurs proches.

